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Bonjour, Merci à félix1930 et à Universimmo.com pour l'annonce et la diffusion de la Recommandation N°25 de la Commission de la Copropriété relative à l'accès aux immeubles en copropriété qui devrait intéresser plusieurs lecteurs du site ,soucieux de s'informer dans ce domaine.
En présence d'un système de fermeture des accès "commandables à distance", les portes sont, sauf vote contraire de l'AG... FERMEES.
Il faut la majorité de l'article 26 e pour décider de laisser les portes ouvertes pendant certaines périodes et ce pour une durée d'un an jusqu'à l'AG suivante.
Le professions libérales vont être moins souriantes... et auront plus de difficultés à s'opposer à la fermeture permanente des accès !
Très sympa à vous de me "renvoyer" vers l'arc Félix 1930.
ARC qui, JPM Nous le confirmera, n'écrit pas que des "aneries"
Citation :IV- Quelques points précisés par la 25ème Recommandation
Outre les précisions concernant le sens général de ces dispositions (voir point II) la 25ème Recommandation insiste sur différents points. Résumons :
Il y a aucune obligation de procéder à la pose d’un système de fermeture totale des portes (ce que certains ont tenté de faire croire).
Si des travaux concernant la vidéosurveillance sont votés, le syndic DOIT faire voter à part (donc par une question différente) le contrat éventuel concernant la maintenance de ce système (ceci pour éviter que des contrats de dix ans ne soient passés en catimini par certains syndics).
Mieux : la Commission incite le syndic à préciser de façon très claire la DURÉE exacte du contrat.
À vous, chers copropriétaires, de n’accepter QUE des contrats d’un an renouvelable !
Si une porte est dotée d’un dispositif d’ouverture à distance - exemple : interphone ou vidéophone (ce qui rend possible l’exercice d’une activité) - cela signifie qu’il n’est NUL besoin - s’il y a des activités dans la copropriété - de voter sur des horaires d’ouverture.
Alors, JPM, j'ai encore du "rater" un épisode... mais pourquoi voulez-vous faire voter des horaires d'ouverture de façon systématique s'il existe, par exemple, un médecin dans l'immeuble ?
Vous comme moi savons combien ces professions sont tellement "surchargées" qu'elles ne reçoivent jamais un coup de téléphone pendant leur consultations, n'ont guère le temps de recevoir les "visiteurs" médicaux, et vous ne voudriez pas qu'en plus elles soient astreintes à effectuer un "toucher rectal" avec le doigt d'une seule main de façon à pouvoir éventuellement saisir le combiné de l'interphone de l'autre main si elles n'ont pas de secrétariat !!!!!!!!!!!! (1)
Car en fait l'ARC précise bien
Citation :Que disent ces textes, en quelques mots ?
D’abord ils prévoient qu’il est possible de voter des travaux visant à garantir la sécurité des biens et des personnes à la majorité de l’article 25 (et non à la majorité de l’article 26, comme cela aurait dû être le cas s’agissant de travaux d’amélioration).
Ensuite ils prévoient que lorsqu’une copropriété soit décide de poser un système de « fermeture totale » de l’immeuble (exemple : digicode ; serrure magnétique ; système avec interphone) soit dispose déjà d’un tel système, la RÉGLE est, désormais que ce système doit être actif en permanence, sauf :
a) si cela est incompatible avec une activité exercée dans la copropriété et prévue au règlement de copropriété (exemple : cabinet médical) et - dans ce cas - il faut voter des heures d’« ouverture » à la double majorité de l’article 26 ;
b) si l’assemblée générale décide - toujours à la majorité de l’article 26 - une ouverture à certaines heures ce qui revient au même que ci-dessous).
Enfin - ultime disposition - ces textes prévoient que les décisions relatives aux périodes d’ouverture (point a) et b)) ne sont valable QUE « jusqu’à la prochaine assemblée générale », ce qui veut dire que si on ne revote pas sur ce point à chaque assemblée générale, la copropriété est obligée d’en revenir automatiquement à la fermeture TOTALE.
Donc, quand je précisais précédemment que " On inverse donc le sens des votes.", il appartiendra aux "profesions libérales" qui souhaitent des heures d'ouverture de convaincre les copropriétaires de voter ces heures d'ouverture "à la double majorité de l’article 26"
(1) Je ne l'invente pas, c'est un médecin, doté d'un secrétariat, qui m'a assuré qu'il ne pouvait pas se permettre de répondre lors d'un appel sur interphone lorsqu'il effectuait un "toucher rectal".
Nous savons tous que la coexistence habitation / professions libérables pose des problèmes. L'ouverture sur appel interphone est quasiment automatique et, dans bien des cabinets médicaux, le patient va directement au salon d'attente sans avoir vu personne.
Comme l'ARC, je pense que le nouveau régime est mauvais :
et qu'il faudrait, - ou qu'il faudra, comme on veut -, le modifier.
MAIS : il appartiendra aux "professions libérales" qui souhaitent des heures d'ouverture de convaincre les copropriétaires de voter ces heures d'ouverture
montre une mauvaise lecture du texte. L'article 26 e) est clair :
" En cas de fermeture totale de l’immeuble, celle-ci doit être compatible avec l’exercice d’une activité autorisée par le règlement de copropriété "
Si une décision de l'assemblée ne respecte pas cette règle, il suffira à un professionnel de faire constater son illégalité.
Il aura la possibilité d'assigner à jour fixe pour
1° à titre provisoire, obtenir la suspension de l'exécution de la décision
2° à titre définitif, et au fond, obtenir son annulation
Comme il s'agira d'une nécessité vitale pour eux, les professionnels n'hésiteront pas à user de cette procédure, d'où une multiplication des contentieux de ce type, qui sera dommageable pour tout le monde, y compris les juridictions déjà surchargées.
Du point de vue pratique :
- il serait souhaitable d'agir pour réduire le nombre des installations de professionnels dans des immeubles destinés à l'habitation. Les résultats ne peuvent pas être immédiats.
- il serait souhaitable d'adopter systématiquement des dispositifs d'ouverture à distance pour éviter les difficultés relatives à la détermination des plages de fermeture totale.
Du point de vue juridique :
- la décision de l'assemblée est valable jusqu'à la prochaine assemblée générale. Absurde si l'assemblée du 15 avril a pris tout à la fois une décision relative à l'accès de l'immeuble et celle de tenir une nouvelle assemblée le 10 juin pour décider des travaux de ravalement. La décision du 15 avril deviendrait caduque si elle n'est pas renouvelée le 10 juin
- les ordres du jour sont déjà encombrés de multiples inscriptions d'office. Le nouveau régime en crée une de plus
- l'expérience montre que des copropriétaires autres que les professionnels peuvent être génés par une fermeture totale. Il faut donc laisser aux copropriétaires une relative liberté de s'organiser entre eux.
- il faut compléter l'article 9 de la loi pour imposer l'installation de postes individuels d'interphone ou autres mécanismes. La Commission demande aux syndics de règler celà avec chaque copropriétaire individuellement Elle semble ignorer que les syndics ont déjà bien du mal à faire relever tous les compteurs
L'examen des travaux parlementaires montre (notamment pour la première lecture au Sénat) que l'examen du remaniement des articles 26-1 et 26-2 mis en place par la loi du 31 décembre 1985, et modifiés (mal !, en 2006) a été perturbé par des interventions d'ordre purement politique, tandis que les problèmes pratiques ont été délaissés.