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Près d’un ménage sur quatre vit dans un logement présentant au moins un défaut de qualité
31/5/2018
En 2013, en France métropolitaine, près d’un quart des ménages habitent dans un logement comportant au moins un défaut de qualité et 6% avec au moins deux défauts. C’est le constat d’une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) publiée le 23 mai dernier qui a créé un nouvel indicateur synthétique de défaut de qualité du logement.
À partir de l’enquête logement de l’Insee et du décret du 30 janvier 2002 définissant les caractéristiques d’un logement décent, la DREES a retenu 16 critères de défaut de qualité, parmi lesquels 14 sont répartis en trois catégories : six sont considérés comme des défauts structurels (absence d’installations), deux comme des défauts du bâti (bâtiment défectueux) et six comme des défauts liés à une installation dégradée ou insuffisante (mauvaise qualité des installations). Deux critères ne sont pas classés car ils regroupent des défauts de qualité de plusieurs catégories.
Parmi ces 16 critères de défauts, les plus souvent cités sont des problèmes d’infiltrations ou d’inondations et d’évacuation des eaux, une installation de chauffage insuffisante et des remontées d’odeur fréquentes. L’absence d’équipements de base (eau courante, salle de bain, toilettes, coin cuisine, chauffage, prise de terre) est marginale : 3% des ménages vivent dans un logement ne présentant pas au moins un de ces équipements. 16% habitent un logement présentant un défaut lié à une installation dégradée ou insuffisante et 8% dans un logement ayant un défaut provenant du bâti.
Les locataires, les ménages vivant dans les grandes villes, les ménages jeunes et les familles monoparentales sont plus confrontés aux défauts de qualité de leur logement que la moyenne. Plus le niveau de vie du ménage est élevé, moins ce dernier occupera un logement présentant au moins un défaut de qualité. Les ménages les plus modestes sont davantage concernés par le cumul des défauts.