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Un nouveau ministre de la transition écologique
4/9/2018
Passé le désarroi causé dans la majorité par la démission surprise de Nicolas Hulot, personnage difficilement remplaçable, le président de la République a choisi de faire profil bas avec François de Rugy, écologiste vert pâle rallié au macronisme après la présidentielle. Ses 25 ans de militantisme chez les Verts puis à Europe Ecologie-Les Verts (EELV), sont un gage de compétence sur les questions qu'il aura à traiter, et son sens de la conciliation rassurent ceux dans la majorité qui redoutaient le chantage à la démission de son prédécesseur...
Car à 44 ans, le nouveau ministre d'Etat se veut pragmatique et non dogmatique dans ce domaine, déclarant encore le 28 août que "l’écologie, cela ne peut pas être que des grands discours d’analyse, de dénonciation ou même de propositions mais bien de l’action, encore de l’action et toujours de l’action". Se définissant comme un "écologiste réformiste", il avait quitté EELV en août 2015 en dénonçant la "dérive gauchiste" de ses camarades. Mais il est un point sur lequel François de Rugy n'a pas varié, c'est d'être un antinucléaire de longue date. Depuis son arrivée à la présidence de l’Assemblée, il n’a pas ménagé ses critiques contre EDF et ses dirigeants. En novembre, lorsque Nicolas Hulot annonçait que le gouvernement ne tiendra pas l’objectif de 2025 pour réduire la part du nucléaire, François de Rugy dénonçait le conservatisme d’EDF. "Ce n’est plus EDF qui fait la politique de l’énergie", répétait-il encore en juillet. "Si le patron d’EDF veut faire la loi à la place des députés, qu’il se présente aux élections législatives et ensuite on verra ce qu’il en est". Aujourd'hui il en devient le ministre de tutelle...